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PÉREMPTOIRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1279 dr. « relatif à la péremption » (Barzelle, H 112, Arch. de l'Indre ds Gdf. Compl. : exceptions dilatoires et perhemptoires); 1283 (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 236 : excepcions peremptoires); xiiies. (Digestes, ms. Montpellier, H 47, fo71c ds Gdf. Compl. : semonse peremptoire); 2. ca 1375 « qui détruit toute objection, contre quoi on ne peut répliquer » (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 118, 1028 : raison [...] perentoire); 3. a) 1779 p. ext. ton péremptoire (Diderot, Le Neveu de Rameau, éd. J. Fabre, p. 50 : il faut scavoir preparer et placer ces tons majeurs et peremptoires); 1824 « tranchant, cassant » (Balzac, Annette, t. 1, p. 138 : il avoit parlé d'un ton si péremptoire); b) 1833 « qui n'admet pas la réplique, la discussion (en parlant d'une pers.) » (Borel, Champavert, p. 115 : jeune homme, vous êtes péremptoire). Empr. au b. lat. peremptorius « meurtrier, mortel; en dr. : qui met fin à, qui annule (un débat), décisif », dér. du lat. perimere (v. périmer).