PÉPIER, verbe intrans.
Étymol. et Hist.1. 1572 [
ca 1540]
aller pépiant [en parlant de petits pigeons] (
Jacques Yver, Le Printemps d'Yver, Congé à son livre ds
Vieux conteurs fr., éd. P. L. Jacob, 1841, p.653); 1588
pepiant poulet (
Du Bartas, Judith, II, p.368 ds
Hug.);
2. 1863 «jacasser, bavarder» (
Gautier, loc. cit.). Dér. du rad. onomat.
pepp-, var. de
pipp- rendant le cri des oiseaux et se trouvant à la base des verbes lat.
pipire, pipiare, pipare; de ce dernier, par redoublement expr. du
-p-, le lat. vulg. *
pippare, d'où l'a. fr.
piper «pousser de petits cris» (
ca 1180
aler pipant [en parlant d'une souris]
Marie de France, Fables, 3, 74 ds T.-L.;
ca 1330 en parlant d'un oiseau
Chant du Roussigneul, 75,
ibid., v.
piper1) et, avec changement de suff., le m. fr.
pipier (
ca 1380 ds
Roques t.2, I, 9243:
pipier conme poucins ou pijons);
cf. FEW t.8, p.211a et 559b;
Guir. Étymol., p.89.