Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
PÉNULTIÈME, adj.
Étymol. et Hist. 1. Adj. a) Ca 1280 penultime (Clef d'amor, 3390 ds T.-L.); 1376, mars le penultieme jour (doc. ds Le Saint Voyage des Jherusalem du seigneur d'Anglure, éd. F. Bonnardot et A. Longnon, p. LXIV); b) 1559 gramm. penultime syllabe (Amyot, Vies des orateurs, Démosthène ds Hug.); 1690 penultiesme syllabe (Fur.); 2. Subst. a) ca 1380 gramm. la penultime breve (Roques t.2, I, 1160); 1694 id. la penultième (Ac.); b) 1548 ce pénultièsme de febvrier (Calvin, Lettres, éd. J. Bonnet, 1854, t.1, p.247). Penultime est empr. au lat. paenultimus, comp. de paene et de ultimus: proprement «presque dernier, avant-dernier» (ives. adj. Diomède); d'abord relevé à l'empl. subst. paenultima [s.-ent. syllaba] (iies. Aulu Gelle). La forme pénultième par adapt. d'apr. la finale des adj. numéraux.

Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :

Histoire :
A. 1./B. 1. adj. « avant‑dernier ». Attesté depuis 2e moitié 13e siècle (AlgorBodlW, page 72, vers 356 : [explication d'une multiplication] Quant ch'avras fait, repren t'alainne, Mouteplie la derraine [figure] Par la penultime autre fois Du moutepleant, quer ch'est droit). - 
B. 2. subst. fém. « avant‑dernière syllabe d'un mot, d'un vers, etc. » (grammaire et métrique). Attesté depuis début 14e siècle (DonatgS, page 97, § 67 : Je congnois la quinte declineson du non a ceu qu'elle met son genetif et son datif singuliers en ei, divisees sillebes longues, fors ces nons res, spes, fides, qui abreigent leurs penultimes). - 
A. 2. subst. masc. « celui qui est avant dernier ». Attesté depuis 1548 (Calvin, Lettres, page 191 :Nous vous prions, ma femme et moy, de presenter aussi noz humbles recommandations à Madamoiselle, sans oublier Madamoiselle de Bredan. Ce penultiesme de febvrier 1548). - 

Origine :
A. 1./B. 1. Transfert linguistique : emprunt au latin paenultimus, ‑a, ‑um adj. « avant‑dernier », attesté depuis Quintilien et employé surtout par les grammairiens et rhétoriqueurs (TLL 10/1, 71). Cf. Bossard in FEW 7, 464b, paenultimus 1.
A. 2./B. 2. Formations françaises : transcatégorisation de l'adjectif (A. 2.) ; conversion de l'adjectif (B. 2.).


Rédaction TLF 1988 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2008 : Thomas Städtler.. - Relecture mise à jour 2008 : Sabine Tittel ; Nadine Steinfeld ; Gilles Petrequin.