PÂLIR, verbe
Étymol. et Hist.1. a) Ca 1160 palir intrans. «devenir pâle» (
Eneas, 7927 ds T.-L.); 1160-74 trans. «rendre pâle, plus pâle» (
Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 2394);
b) 1608
pâlir sur les livres (M.
Régnier, Satire IV, 8 ds
OEuvres complètes, éd. G. Raibaud, p.39);
2. a) 1557 «(en parlant du soleil) perdre son éclat» (
O. de Magny, Les Soupirs, éd. E. Courbet, p.22 ds
IGLF);
b) 1835 «(en parlant d'une couleur) perdre son éclat» (
Ac.);
3. a) 1676
son étoile pâlit (M
mede Sévigné, Corresp., 8 sept., éd. R. Duchêne, t.2, p.392);
b) 1821 fig. «perdre de son intensité, de son prestige» (
J. de Maistre, loc. cit.). Dér. de
pâle*; dés.
-ir. Cf. enpali adj. «qui est devenu pâle» dès
ca 1140 (
Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 2643).