PYTHONISSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. xiiies.
phitonise (
Grandes Chroniques de France, éd. J. Viard, t. 1, p. 243 [ms. Ste Geneviève, 782]);
ca 1370
phitonisse (
Jean le Fèvre,
Lamentations de Matheolus, éd. A.-G. Van Hamel, II, 2120); 1584
pythonisse (
Benedicti,
Somme des pechez, III, 9, éd. 1595 ds
Fr. mod. t. 6, p. 174). Empr. au lat. médiév.
phitonissa (fin
xiies. ds
Du Cange,
s.v. Phitones) du lat. tardif
pythonissa (
Vulgate,
St Augustin, v.
Blaise Lat. chrét.), lui-même du lat. tardif
pytho, -onis « celui qui possède l'esprit prophétique, devin » (
Vulgate,
ibid.), gr. π
υ
́
θ
ω
ν, v.
pythie; en angl.
pythoness est att. en 1375 et
pythonissa, ca 1386, v.
NED.