PUPITRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1357
pepistre de l'eglise « meuble fait d'un plan incliné, propre à poser des livres; lutrin » (ds
Bullet. Soc. Hist. de Paris, 1875, p. 40,
ibid.); 1374
pulpite (
J. Goulain [Jean Golein]
Trad. du Ration. de G. Durant, B. N. 437, f
o10b ds
Gdf. Compl.); 1529 servant à écrire
popistre (
M. d'Amboise, Complainctes, 40 r
ods
Hug.); 1690 dont se servent les écoliers (
Fur.); 1768 « petit écritoire portatif » (
Dict. crit. pittoresque et sentencieux ds
Havard t. 4, p. 610a);
2. 1959 électron. « tableau de commande à panneaux inclinés » (
Électron.); 1968 informat. [
cf. 1966 le dér.
pupitreur] (
Lar. encyclop. Suppl.). Empr. au lat.
pulpitum « traiteau, estrade; la scène, les planches » dans la lang. class. (d'où l'empr. du
xvies.: 1520,
G. Michel ds
Hug.); à basse époque, dans la lang. eccl. « chaire de lecteur, ambon », ce meuble était prob. pourvu d'un plan incliné pour faciliter la lecture, de là le sens du fr.