PUPILLE1, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1334 « orphelin mineur sous la garde d'un tuteur » (
Reg. de délib. de St Jean-d'Angély, I, 97 ds
DG);
2. a) 1448 p. ext. « jeune homme, élève par rapport à son précepteur, son gouverneur » (Arch. nat. JJ 179, charte 367 ds
Du Cange,
s.v. pupillarietas);
b) 1784-97 « jeune soldat pris en charge par un officier » (
Kéralio,
Art milit., t. 4, p. 771 ds
Brunot t. 9, p. 939, note 10); 1811, 30 mars
pupilles hollandais de la garde impériale (doc.
ibid., p. 966);
c) 1904
pupilles de la ville de Paris; pupilles de la Marine (
Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat.
pupillus « pupille, mineur », var. de
pupulus masc. de
pupula « petite fille », dimin. de
pupa,
*puppa, v.
poupée (
Ern.-
Meillet).