PULPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1503 bot. (
Le Guidon en françoys, Seconde doctrine des ulcères, Septiesme chapitre des ulcères des hanches et de ses parties - De la cure des esmorroydes et ulcères du fondement);
2. 1611 anat. « partie charnue du corps » (
Cotgr.); 1797
pulpe cérébrale (
Voy. La Pérouse,
loc. cit.); 1827
pulpe « extrémité charnue des doigts » (
Encyclop. méthod. Méd. t. 12); 1836
pulpe dentaire (
Raymond, s.v. dentaire);
3. 1765 pharm. (
Encyclop.);
4. 1771 art culin. « partie la plus délicate des animaux » (
Lavoisien, Dict. portatif de méd.);
5. a) technol. 1836 « partie charnue (des betteraves) traitée pour en extraire le sucre » (
Maison rustique 19e, t. 3, p. 281);
b) 1858 papet. (
Chesn. t. 2). Empr. au lat.
pulpa « chair, viande; pulpe des fruits; partie tendre du bois ». Dans la lang. littér.
pulpe a remplacé progressivement la forme
poulpe* (subst. fém.), en raison de l'homophonie avec
poulpe* (subst. masc.) « polype ».