PUIS, adv.
Étymol. et Hist. a) Ca 1050 « par la suite, plus tard » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 21);
b) ca 1200
et puis..., et puis dans une énumération (
Escoufle, 2873 ds T.-L.);
c) 1464 (
Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 424: «
Et puis », fais-je, « saincte Marie! »);
d) ca 1485 (
Mistère Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 19110:
Et puis, Gallans? Que faictes vous?). Du lat. pop.
*postius, réfection de
post et
postea « après, ensuite », d'apr.
melius, comme
*antius, compar. de
ante « avant » a donné l'a. fr.
ainz (v.
aîné), v. A.
Thomas ds
Romania t. 14, p. 574, et G.
Straka ds
Mél. Bœdia 2, 1985, 1 pp. 11-13 éd. Chr. Storey, v. aussi
FEW t. 9, p. 244; parallèlement
puis a vécu en a. fr. comme prép. au sens de « depuis » (
ca 1050,
Alexis, 11,
xvies., v.
Gdf.), v.
puisque et
Imbs Prop. 1956, p. 47 et 361
sqq.