PUDIQUE, adj.
Étymol. et Hist. [
Ca 1370, le dér.
pudiquement*]
1. Déb.
xves. « qui appréhende ce qui peut blesser la pudeur »
fillette la moins pudique (P.
Salem. [
Pierre Le Fruitier dit
Salmon], ms. Genève 165, fol. 201 v
ods
Gdf. Compl.);
2. 1444 [ms. déb.
xvies.] « empreint de pudeur »
pudicque enfance ([
Jean Vauquelin]
Trad. du Gouv. des princ. de Gilles Colonne, Ars. 5069 [lire 5062], fol. 1 v
o,
ibid.);
3. 1601 « qui s'exprime, s'explique avec discrétion » (
Charron,
Sagesse, I, 23 ds
Littré);
4. 1640 « qui respecte la pudeur, empreint de retenue »
flamme pudique (
Corneille,
Horace, IV, 7). Empr. au lat.
pudicus « chaste, vertueux, modeste ».