PUDDING, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1688
pudding ([R.
Blome],
L'Amérique angloise, 292 ds
Höfler Anglic.); 1698 ([H.
Misson de Valbourg],
Mémoires et observations faites par un voyageur en Angleterre, 95,
ibid.;
cf. aussi
Bonn., p. 111); 1745
Plum-pudding ([J.-B.
Le Blanc],
Lettres d'un François, II, 33 ds
Höfler Anglic.); 1754
Pouding (Abbé
Coyer,
Bagatelles Morales, p. 164 ds
Bonn., p. 111). Empr. à l'angl.
pudding désignant à l'orig. une sorte de boudin consistant en un estomac ou un boyau empli de viande hachée accompagnée de différents ingrédients, bouilli et pouvant se conserver un certain temps (1305,
NED), puis, prob. à cause de sa cuisson dans un sac ou une pièce de tissu à l'orig., un mets dont les éléments sont liés par une pâte molle ou une croûte (mil.
xvies. ds
NED). Le m. angl.
poding,
puddying a été rapproché du fr.
boudin* mais la certitude d'une telle filiation n'a pu être établie (v.
NED et
Klein Etymol.).