PUANT, -ANTE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xes.
pudenz « qui sent très mauvais » (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 32);
ca 1200
puant (
Beuve de Hanstone, I, 307 ds T.-L.); 1387-89
bestes puanz vén. (
Gaston Phébus,
Livre de chasse, éd. G. Tilander, 30, 35);
2. 1205-50 « (personne) dont la bassesse provoque l'aversion » (
Renart, éd. E. Martin, XIII, 1599);
3. 1660 « personne d'une vanité, d'une fatuité insupportable » (
Oudin d'apr.
FEW t. 9, p. 623b). Part. prés. empl. comme adj. de
puir, puer*.