PSCHENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1822 (
J. F. Champollion,
Lettre à Dacier ds
Précis du système hiéroglyphique des anc. Égyptiens, Paris, 1828, p. 65 : un souverain la tête ornée de la coiffure royale appelée
pschent − coiffure dont l'inscription de Rosette nous a conservé le nom dans son texte grec et nous a retracé la forme dans son texte hiéroglyphique). Empr. à l'égyptien démotique
p-skhent, de l'égyptien class.
p:śḫm.tj « la double couronne de Haute et Basse Égypte », littéral. « les deux puissantes » (art. déf. masc.
p:et
sh́ḫm.tj, duel fém. de
śḫm.tj « puissante »). Le mot égyptien a été transcrit ψ
χ
ε
ν
τ dans le texte gr. qui figure à la suite des textes hiéroglyphique et démotique sur la pierre de Rosette, découverte en 1799 et déchiffrée par J. F. Champollion en 1822.