PRÉFECTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Antiq. romaine
a) xives. [ms.] «charge de préfet» (
Consolacion de Boece, ms. Montpellier, 43, f
o11b ds
Gdf. Compl.);
b) 1
ertiers du
xvies. [ms.] «territoire placé sous l'autorité d'un préfet» (J.
Fossetier,
Chroniques margaritiques, ms. Brux. 10512, VIII, II, 23,
ibid.);
2. a) 1775 «union supérieure proposée pour une nouvelle division financière de la France» (
Pierre André***,
Sur les finances, p.90 ds
Brunot t.6, p.506);
b) admin. publ.
α) 1800
conseil de préfecture (
Loi du 28 pluviôse, an VIII [17 févr.] ds
B. des lois, n
o17, art. 115 [3
esérie, t.1], p.1; v. aussi
préfet);
β) 1800 «ville où siège la préfecture» (
Loi du 17 ventôse, an VIII [8 mars],
ibid., n
o13, art. 90, p.1; aussi
chef-lieu de préfecture, p.4,
sqq.);
c/ ) préfecture de police 1800 (
Loi du 17 ventôse, an VIII d'apr.
Brunot t.9, p.1069); 1801 (
Procès instruit par le Tribunal Criminel de la Seine, t.1, p.6);
δ) préfecture maritime 1800 (d'apr.
FEW t.9, p.294a); 1823 (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t.1, p.824).
B. 1752 enseign. (
Trév.). Empr. au lat.
praefectura «charge de directeur; administration; dignité de préfet; ville administrée par un préfet», de
praefectus, v.
préfet.