PRUNIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) Ca 1200
pruner (
Otinel, éd. F. Guessard et H. Michelant, 1054);
ca 1256
pronnier (
Aldebrandin de Sienne,
Le Régime du Corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, 54, 19);
ca 1393
prunier (
Ménagier, II, 51 ds T.-L.);
b) 1874
secouer (qqn) comme un prunier (
Gobineau,
Pléiades, p. 96). Dér. de
prune*; suff.
-ier*. Le choix de
prunier, plutôt que de tout arbre fruitier dont on peut faire tomber des fruits en le secouant, s'explique sans doute par le sens de « coup, blessure » qu'a pris
prune* au
xives. (
Rey-Chantr. Expr. 1979).