PROSTRATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 « prosternement » (
Richier,
Vie de S. Rémi, éd. Bolderston, 1567 ds
Fonds Barbier);
2. 1743 méd. « affaiblissement extrême » (
Mém. de l'Académie de chirurgie, 1, 219 d'apr.
FEW t. 9, p. 468b);
3. 1826 « apathie » (
Balzac,
Physiol. mar., p. 122 : vous dompterez sous une
prostration invincible la volonté de votre femme). Empr. au lat. chrét.
prostratio (dér. de
prostratum, supin du verbe
prosternere, v.
prosterner) « action de coucher, d'étendre »; « action de renverser » d'où « ruine, anéantissement » (
Blaise Lat. chrét.).