PROSTERNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Verbe trans.
a) 1329, févr. « abattre, renverser » (
Second accord entre l'échevinage d'Amiens et le seigneur de Rivery ds
A. Thierry,
Mon. de l'hist. du Tiers État, 1
resérie, I, 425);
b) 1496 fig. « abaisser jusqu'à terre devant quelqu'un, en signe d'humble respect » (
Jean de Rely,
Bible française, éd. 1544, II, v
o93 ds
Trenel, p. 238);
2. verbe pronom.
a) 1478 « se coucher la face contre terre » (
J. Foulquart ds
P. Varin,
Arch. de Reims, II, 573);
b) 1496
se prosterner devant « s'humilier » (
Jean de Rely,
op. cit., I, v
o248 ds
Trenel,
loc. cit.);
c) 1690 « se jeter à genoux aux pieds de quelqu'un » (
Fur.). Empr. au lat.
prosternere « coucher en avant; renverser », au réfl. « se prosterner », comp. de
pro- « en avant » et
sternere « étendre sur le sol ».