PROROGER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. 1325
proroguer «prolonger la durée de» (
Lett. de Thomas de Savoie et de Henri de Bourgogne, Arch. du Prince, L
3, n
o14,
Mon. de l'hist. de Neuchâtel, I, 103 ds
Gdf. Compl.); 1344
proroger (
Prolong. de treve ds
Hist. de Metz, IV, 103,
ibid.);
2. ca 1330
proroguer «renvoyer à une date plus ou moins éloignée» (
Girart de Roussillon, éd. E. B. Ham, 2795);
3. 1687 (
Miege d'apr.
Barbier ds
Mod. Lang. R. t.16, p.142: To prorogue the parliament,
proroger le parlement, le renvoyer à une autre fin). Empr. au lat.
prorogare «prolonger (des pouvoirs, un délai etc.)». Dans l'emploi 3, repris de l'angl.
to proroge, prorogue, empr. au m. fr., qui, à partir du sens de «reporter à un terme plus éloigné, ajourner» a signifié «suspendre les séances de (une assemblée) pendant un temps déterminé ou non» surtout en parlant du Parlement (1425 ds
NED).