PROPICE, adj.
Étymol. et Hist.1. Ca 1170 «(d'une personne, spéc. de Dieu) favorable, bienveillant» (
Rois, II, XXIII, 17, éd. E. R. Curtius, p.105:
Propice me seit Deu [
propitius sit mihi Dominus]);
2. 1376 «(d'une chose) favorable»
propice à (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 3, 38: telle chaleur [du soleil] est
propice à toute nature); spéc.
a) 1552
le vent est propice (
Rabelais,
Quart livre, VIII, éd. R. Maréchal, p.63, 62);
b) 1640 (
Corneille,
Cinna, I, 3: Prenons l'occasion tandis qu'elle est
propice). Empr. au lat.
propitius «propice [surtout en parlant des dieux], favorable, bienveillant», passé dans la lang. chrét. où il est fréq. empl. en parlant de Dieu «miséricordieux, qui pardonne».