PROMPT, PROMPTE, adj.
Étymol. et Hist.1. 1174
prons en pechié «enclin au péché» (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence,
S. Thomas, 977 ds T.-L.);
2. a) ca 1485 «qui met peu de temps à ce qu'il fait» (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 6209);
b) 1616 «qui se met facilement en colère» (A.
d'Aubigné,
Tragiques, Princes, 37 ds
OEuvres, éd. H. Weber, p.55);
c) 1690
avoir la main prompte (
Fur.);
3. 1540 «(chose) qui survient rapidement» (N.
Herberay des Essarts,
Amadis, éd. H. Vaganay, p.48);
4. 1580 «qui saisit, qui comprend vite» (
Montaigne,
Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.564);
5. 1662 «(chose) qui passe vite» (
Pascal,
Pensées, éd. L. Lafuma, 1963, § 47, p.506). Empr. au lat.
promptus «visible, manifeste; prêt, disponible, disposé à, résolu à».