| PRODIGE, subst. masc. Étymol. et Hist. 1. Ca 1355 «événement extraordinaire, de caractère magique ou surnaturel» (Bersuire, Tit.-Liv., B.N. 20312ter, fo3 ds Gdf. Compl.); d'où 2. a) 1639 «personne extraordinaire» (Tristan, Panthée, acte V, scène 1, p.81); 1848 enfant prodige (Chateaubr., Mém., t.2, p.303); b) 1652 «chose extraordinaire, surprenante» (Guez de Balzac, Socrate chrétien, éd. Moreau, t.2, p.80). Empr. au lat. prodigium «événement prodigieux, chose merveilleuse». |