PROCURER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies. «prendre soin de» (
Deu le Omnipotent, éd. H. Suchier, 78, p.97) −1606 (
Nicot), vieilli, subsiste dans cet empl., suivi de
que dep. 1262 (
Jean le Marchand, Mir. N. D. Chartres, éd. P. Kunstmann, Mir. V, 103, p.91) et au sens de «obtenir, amener (un résultat) par ses soins, ses efforts» dep. 1606 (
Nicot); 1720
procurer une édition (
L'Europe Savante, La Haye, XI, 166 ds
Fr. mod. t.37, p.129);
2. fin
xiie-déb.
xiiies. absol. part. prés. «aidant» (Pièce n
o64 ds
Rec. d'actes des XIIeet XIIIes., éd. Tailliar, p.501); 1269-78 «faire obtenir à quelqu'un quelque chose par ses soins» (
Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 10929). Empr. au lat.
procurare «donner ses soins à, s'occuper de», dér. de
curare «avoir soin de», de
cura «soin; administration».