PROCURATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1271 «pouvoir donné légalement par quelqu'un à une personne pour agir en son nom» (Suppl. au cartul. de Montreuil s. mer, éd. G. de Lhomel, 37 ds
Fonds Barbier); 1789
par procuration «par l'intermédiaire de» (
Sieyès, op. cit., p.66); 1837 fig. (
Balzac, C. Birotteau, p.338). Empr. au lat.
procuratio, -onis «action d'administrer; soin, souci»,
cf. le lat. médiév.
id. «intendance, charge de régisseur» 737 ds
Latham, «pouvoir d'un mandataire» 887 ds
Nierm., formé sur le supin
procuratum de
procurare «procurer», sous l'infl. du lat. médiév.
procurare «gouverner en régence» 817 ds
Nierm. Cf. l'a. fr.
procuration «frais d'entretien fournis à un ecclésiastique, à un seigneur féodal» 1219 (
Cartulaire de Cysoing, éd. I. de Coussemaker, p.106).