PROBATION, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1330
probatïom «preuve» (
Girart de Roussillon, éd. E. B. Ham, 5861);
2. ca 1350 relig. (
Gilles Le Muisit,
Poésies, I, 126 ds T.-L.: nous troi qui fumes viestit a yceli jour, qui eusmes no an de
probatïon);
3. a) 1870 p.ext. (J.
Simon ds
J. officiel, 28 mars, p.515, 6
ecol. ds
Littré Suppl. 1877: On pense en Angleterre qu'avant de commencer la peine, il faut [au condamné] un temps de
probation en cellule);
b) 1953 dr. pénal (
La probation et les mesures analogues, rapport du Secrétariat gén. de l'Organisation des Nations Unies, ds
Yam.-
Kell. 1970). Empr. au lat.
probatio «épreuve, examen; preuve, argumentation», de
probatum, supin de
probare, v.
prouver. Le sens 3b est déjà att. en 1897 en angl. (v.
NED).