PRIMICIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1176-84
princier « prince, chef, grand seigneur » (
Gautier d'Arras,
Eracle, éd. E. Löseth, 3982;
princhier ds l'éd. G. Raynaud de Lage, 3965);
2. a) 1220
princier « premier dignitaire de certains chapitres, surtout de l'église de Metz » (Arch. de la Moselle, chap. cath. de Metz, Mars ds
Fonds Barbier,
cf. Gdf.,
s.v. laignal); 1636
primicier (
Monet);
b) fin
xives.
primicers « celui qui porte le premier cierge devant le roi ou devant l'évêque » (
Roques t. 2, n
o9675).
Princier est issu du b. lat. et lat. médiév.
primicerius (propr. : « le premier [
primus] inscrit sur une tablette de cire [
cera] ») « le premier d'un ordre, d'un corps, chef » (
ive-
ves. ds
Gaffiot), « officier de la cour des empereurs » (
vies.,
ibid.); « dignitaire de la cour pontificale; dignitaire de certaines églises catholiques » (
vies. ds
Nierm.); « dignitaire dans un monastère » (
xes.,
ibid.); « prévôt d'un chapitre de chanoines » (
xies.,
ibid.).
Primicier est une réfection de
princier d'apr. le latin.