PRESTATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. A. 1. 1288 «action de fournir quelque chose» (doc. 30 déc., B 82, f
o36, A. Maine-et-Loire ds
Gdf. Compl.); spéc. 1936 ethnol. (
Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, p.264);
2. p.ext. «exhibition» 1943 sports (
Langenus, loc. cit.); 1962 (
Samuel, Arts mus. contemp., p.760:
prestations de jazz).
B. 1. 1842 «ce qui est dû aux militaires» (
Ac. Compl.:
Prestation en nature, en argent);
2. 1949
prestations familiales (
Nouv. Lar. univ.).
II. 1. 1310
prestacions de foy (B. N. l. 9785, f
o195 v
ods
Gdf. Compl.);
2. ca 1480
prestation des seremens (doc. Liège ds
Coll. de doc. inédits concernant l'hist. de la Belgique, éd. L. P. Gachard, t.2, p.472). I empr. au lat.
praestatio, -onis «action de s'acquitter de quelque chose, de fournir quelque chose en vertu d'une obligation», dér. de
praestare. II prob. formé sur le lat.
fidem praestare «montrer sa bonne foi, prouver sa loyauté» (v.
OLD),
jusjurandum praestare «prêter serment» (
FEW t.9, p.316b; v.
prêter).