PRÉBENDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1385-96
prebende (
Eustache Deschamps,
Miroir de mariage, éd. G. Raynaud, t.9, p.304, 9416). Empr. au b. lat.
praebenda «traitement alloué par l'État» (
vies.), att. en lat. médiév. au sens de «biens affectés à l'entretien du prêtre qui dessert une église» 844-864 ds
Nierm., et «bénéfice, canonicat» 2
emoit.
ixes.,
ibid., fém. pris subst. de l'adj. verbal
praebendus «qui doit être fourni» du lat. class.
praebere «présenter, offrir, fournir», comp. de
prae «devant» et de
habere «tenir»;
cf. la forme d'a. fr.
prevende de même sens 1299 (Dim. apr. Nat. N.-D.,
Chap. S. Nic. de Montluçon, A. Allier ds
Gdf. Compl.), et
provende «
id.» sous l'infl. des mots commençant par
pro-, 1160-74 (
Wace,
Rou, éd. A. J. Holden, III, 174).