POUPE, subst. fém. Étymol. et Hist. 1246 poupe, pope (propositions des commissaires de Louis IX, Gênes, mars ds L. T. Belgrano, Documenti inediti riguardanti le due Crociate di San Ludovico re di Francia, p. 14, 21 d'apr. Fennis, Stolon., p. 461); ca 1440 avoir le vent en poupe au fig. ( L'Amant rendu cordelier, éd. A. de Montaiglon, 1326). Empr. au génois popa ( popa en 1246, lat. médiév. de Gênes, v. Vidos, p. 544 et Fennis, op. cit., p. 462; l'ital. est att. dep. 1218 à Modène, pope d'apr. DEI; poppa, 1300-13, Dante ds Tomm.-Bell.), du lat. * puppa, altér. de puppis sous l'infl. du genre fém. de celui-ci ou de celle de prora ( proue*). En raison du caractère italianisant des 1 erstextes fr. (1246, supra, mais aussi Chiprois, doc. de Rouen, Ph. de Mézières, Chr. de Pisan, Boucicaut, etc. cités ds Fennis, op. cit., p. 461), cette hyp. (qui est celle de Vidos, pp. 543-545, Fennis, op. cit., p. 463, et Hope, p. 48) est préférable à celle d'un empr. à l'a. prov. popa (dep. 1288, lat. médiév. popa, Marseille ds Du Cange; ca 1300, Vie de St Honorat ds Rayn.) proposée par FEW t. 9, p. 608a. Cf. proue.
|