POULIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1160 mécan.
polie (
Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 7671);
b) 1478
poulie double (
G. Arnaud d'Agnel,
Comptes du roi René, t. 1, p. 170); 1754
poulie multiple (
Encyclop. t. 4, p. 209a : les poulies mouffées, c'est à dire les
poulies multiples); 1765
poulie simple (
Encyclop. t. 13, p. 204a);
c) 1765
poulie de renvoi (
ibid., p. 204b);
d) 1765 mar.
poulies de palan (
ibid., p. 205a);
e) 1771
poulie mobile « poulie dont la chape n'est pas attachée à un point fixe »
(Trév.); 1771
poulie immobile « poulie dont la chape est attachée à un point fixe »
(ibid.); 1798
poulie fixe même sens
(Ac.); f) 1858
poulie folle (
Chesn.); 1858
poulie fixe « poulie solidaire de son axe »
(ibid.); g) 1928
poulie étagée (
Gorgeu,
Machines-outils, p. 21);
h) 1963
poulie de tension (Lar. encyclop.); 2. a) 1690 anat. (
Fur.);
b) 1805
poulie de l'astragal (
Cuvier,
Anat. comp., t. 1, p. 380); 1912
poulie astragalienne (
G. Gérard,
Anat. hum., p. 203). Issu d'un lat. vulg. *
polidia, plur. pris pour un fém. sing. du neutre *
polidium, empr. à un dér. * π
ο
λ
ι
́
δ
ι
ο
ν du gr. π
ο
́
λ
ο
ς « pivot » (v.
pôle).
Cf. les corresp. ital.
puléggia, esp.
polea, prov.
poleia (v.
G. Paris ds
Romania t. 27, p. 488).