POULAILLER, subst. masc.
Étymol et Hist. 1. a) 1260 « marchand d'œufs ou de volailles »
poulaillier a Paris (
Étienne Boileau,
Métiers, éd. R. de Lespinasse et Fr. Bonnardot, I, titre LXX, I, p. 147); ,,vx ou rural`` ds
Rob. 1962;
b) 1798 « voiture de marchand d'œufs et de volailles » (
Acad. [1691 « vieille voiture »
Regnard d'apr.
Lar. Lang. fr.]);
2. 1389 « petite construction où on élève des poules, des volailles » (
Reg. crim. du Châtel., I, 148 ds
Gdf. Compl.); p. anal. 1767 « habitation misérable ou de petites dimensions » (
Voltaire,
Corresp., Paris, Garnier, t. 13, p. 28);
3. 1834 théâtre « galerie la plus élevée où se trouvent les places les moins chères » (
Land.); 1865 « les spectateurs qui occupent ces places » (
Goncourt,
loc. cit.). Dér. de
poulaille*; suff.
-ier*.