PORTULAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1577
Portulan (titre ds bbg. du
Lar. Lang. fr., trad. anonyme de l'ouvrage attribué à Cà da Mosto intitulé
Portolano, Venise 1490). Empr. à l'ital.
portolano «livre, carte où sont décrits les côtes et les ports de mer» (dep. 1445,
portolan dans le portulan de P. De Versi écrit en dial. vénit. d'apr.
Vidos, p.545), d'abord «pilote d'un navire» (dep.
xives.), «dignitaire chargé de l'intendance sur les ports» (
ibid., dans les Pouilles et la Calabre,
ibid.), du lat. médiév. d'Italie du Sud
portulanus «
id.» (
xiiies., Sicile, Naples,
ibid.;
cf. Du Cange, s.v. portulani et
Jal1; à l'orig. du m. fr.
pourtula(i)n, portelain, att. de 1278,
Arch. angevines de Naples d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. Wathelet-Willem, p.19, à 1425 ds
Gdf.), dér. de
portus «port» sur le modèle de
hortulanus «jardinier». V.
Vidos, pp.545-546 et
FEW t.9, p.228.