PORTOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. Ca 1200
portoir «moyen de transport» (
Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p.242, 10);
2. 1680 «récipient de bois dans lequel on porte la nourriture aux Chartreux» (
Rich.);
3. 1872 «sorte de hotte» (
Primes d'honneur, Paris, p.164 ds
Littré Suppl. 1877);
4. 1877 «sorte de fauteuil qui sert à porter des infirmes» (
Littré Suppl.). Dér. de
porter1*; suff.
-oir*.
Cf. b. lat.
portatorius adj. dér. de
portare (
porter1*) «qui sert à porter»,
portatoria subst. fém. «brancard»; lat. médiév.
portatorium subst. neutre «ce qui sert à porter, brancard, chaise à porteurs» (
viiie-
xes.,
Du Cange, Blaise, Latin. Med. Aev.). Au sens 3,
cf. m. fr.
portouoire (1548,
Rabelais, Quart Livre, chap.I, éd. R. Marichal, p.34).