PORTEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1265 «manière d'être, comportement» (
Brunet Latin, Trésor, éd. P.Chabaille, II, II, 56, 4, p.364:
portemens blasmables [éd. F.J.Carmody, p.244: port blasmables]); 1288 (
Jean de Journi, Dîme de pénitence, éd. H.Breymann, 1733);
b) 1509 «état de santé» (
J.Lemaire De Belges, Illustrations de Gaule, I, 21 ds
OEuvres, éd. J.Stecher, t.1, p.143);
2. a) fin
xiiies. «action de porter» (
Frédéric II, De arte venandi, éd. G.Holmér, chap.48, 5: le mauvais
portemant); 1314
portement d'armes (
Ordonnances des Rois de France, t.1, p.539);
b) 1688 art
portement de croix (
Miège). Dér. de
porter1*; suff.
-ment1*.
Cf. lat. médiév.
portamentum «comportement» (1238 en Italie ds
Du Cange).