PORTE-PAROLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1552 «messager» (Ch.
Estienne, Dictionarium latino-gallicum ds
Delb. Notes mss: Interpres, ung truchemant, ung
porteparolle, ung avant parleur);
2. a) 1773-74 «celui qui parle au nom d'une ou de plusieurs personnes» (
Beaumarchais, Mém., éd. Garnier, p.281 ds
Brunot t.6, p.1315: Bertrand, le
porte-parole); 1874 (
Gazette des tribunaux, 21 mai, p.483, 4
ecol. ds
Littré Suppl. 1877);
b) 1871 en parlant de quelque chose (
L. Frankel, Procès-verbal, 5 janv., Intern. Paris,
in Ann. de l'Ass. Nat., t.X, p.145 ds
Dub. Pol., p.382: un organe qui soit son
porte-parole). Comp. de l'élém. de compos.
porte-* et de
parole*.