PORTABLE, adj.
Étymol. et Hist.1. 1269-78 «que l'on peut porter, transportable, portatif» (
J. de Meung,
Rose, éd. F. Lecoy, 11586 et 21008);
2. xves. [date ms.] «supportable» (
Evrart de Conty,
Trad. Probl. d'Aristote, Richel. 210, f
o50 r
ods
Gdf.);
3. 1607 «(d'une redevance, d'une rente) qui doit être portée (au créancier, sans qu'il ait à venir la chercher)» (
A. Loisel,
Institutes coustumieres, p.46);
4. av. 1770 «(d'un vêtement) présentable, dont on peut se revêtir en public» (
Rousseau,
Confessions, II,
OEuvres, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t.1, p.80. Dér. de
porter* (suff.
-able*) ou, en partic. au sens 2, empr. au lat.
portabilis «supportable». Au sens 1, concurrencé par
portatif* qui l'a supplanté; son empl. au
xxes. (1936
supra A 1 b) est considéré comme un réemprunt à l'angl.
portable d'orig. fr., att. dep. 1883 dans l'empl. subst. pour désigner un objet portatif (
NED Suppl.1).