PORPHYRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1180-90 minér.
porfire (
Alexandre de Paris,
Alexandre, IV, 1263, in
Elliott Monographs, n
o37, p.348); 1539
porphire (
G. Corrozet,
Les Blasons domestiques, f
o30 v
o); 1548
porphyre (
N. du Fail,
Baliverneries ds
OEuvres, éd. J. Assézat, t.1, p.185);
2. 1672 p.ext. «table en matière très dure sur laquelle on broie des substances à l'aide d'une molette» (
B. Bauderon,
F. Verny,
La Pharmacopée, p.146). Du lat. médiév.
porphyrium (
ca 1100, v.
FEW t.9, p.192b, note 2), altér. de
porphyrites «porphyre», empr. au gr. π
ο
ρ
φ
υ
ρ
ι
́
τ
η
ς (λ
ι
́
θ
ο
ς)
«id.», dér. de π
ο
ρ
φ
υ
́
ρ
α «pourpre».