PONDÉRER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. Ca 1355 «peser, considérer, examiner» (
Bers., Tit.-Liv., ms. Ste-Gen., f
o56a ds
Gdf. Compl.) −
xvies.,
Hug., repris au
xixes. 1835 (
Stendhal, L. Leuwen, t.3, p.82);
2. a) 1771
pondéré «bien équilibré (d'un gouvernement)» (J.-J.
Rousseau, Pologne, p.954);
b) 1787
pondérer «équilibrer des forces concurrentes (dans le domaine politique)» (Abbé
Brizard, Eloge de Mably ds
Mably, OEuv., I, p.37 ds
Brunot t.6, p.436);
c) 1867 d'une personne (
Verlaine et
Coppée, Qui veut des merveilles? VII ds
OEuvres complètes, p.33: écrivains sérieux, délicats,
pondérés);
d) 1863 «équilibrer (des volumes, des masses)» (
Viollet-Le-Duc, loc. cit.). Empr. au lat.
ponderare «peser» et fig. «estimer, mesurer, apprécier» (de
pondus, ponderis «poids [de la balance]; poids, quantité, masse» et au fig. «influence, autorité, importance»).