PONCER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a)
α) 1
remoitié du
xiiies. «épiler» (
Maistre Elie, éd. H. Kühne et E. Stengel, 635: Ne te doiz pignier ne
poncier Ne tes crins tondre ne froncier);
β) fin du
xiiies. [ms.]
poncé «poli avec une pierre ponce» (
Grandes chroniques de France [ms. Ste-Geneviève, 782], éd. J. Viard, t.1, p.580: li livre
poncé et rescrit);
b) fin du
xiiies. fig. «rendre plus pur» (
Jean de Meung, Testament, éd. Méon, 728);
2. 1621 [éd.] «reproduire un dessin au moyen d'un poncif» (
E. Binet, Essay des merveilles de la nature, p.201);
3. 1723 industr. text. (
Savary d'apr.
FEW t.9, p.573a). Dér. de
ponce*; dés.
-er.
Cf. aussi le lat.
pūmĭcare «polir à la pierre ponce» (aussi
homo pumicatus «homme bien épilé»).