POMPER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1558 absol. «faire agir une pompe» (Ph. de
Clèves, Instr. de toutes manie
res de guerroyer, p.135 ds
Gdf. Compl.); 1580 trans. «déplacer (un liquide) à l'aide d'une pompe» (
B. Palissy, Discours admirable ds
OEuvres, éd. A. France, p.358);
2. 1718 absol. «faire des efforts pour faire parler quelqu'un» (
Ac.); av. 1755 trans. (
Saint-
Simon, 221, 236 ds
Littré);
3. a) 1765 d'un corps, d'une matière «absorber (un liquide)» (
Encyclop.);
b) av. 1788 d'un être vivant «aspirer (un liquide, l'air)» (
Buffon, Hist. nat., t.2, p.84 ds
IGLF: les insectes [...] ne
pompent l'air que par quelques trachées);
4. av. 1787 «attirer à soi, soutirer (quelque chose de quelqu'un)» (
Galiani, Lett., t.2, p.502 ds
Littré);
5. 1787 trans. «boire» ([
J. Mague de Saint-
Aubin],
Les Chiffons, II, 92 [Cailleau] ds
Quem. DDL t.19); 1792 «boire copieusement» (
Hébert, Le Père Duchêne, n
o174 ds
Brunot t.10, p.215);
6. 1913
pompé «épuisé» (d'apr.
Esn.); 1955 trans. «épuiser» (
Arnoux, loc. cit.);
7. 1927 «copier» (d'apr.
Esn.);
8. 1951
pomper l'air «ennuyer» (
Giono, loc. cit.). Dér. de
pompe2*; dés.
-er.