POINTU, -UE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1370-82 «ce qui se termine en pointe» (
Oresme, Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut et A. J. Denomy, 170a, 7-9); 1389 «garni de piquants (d'un hérisson)» (
E. Deschamps, Balades de moralitez, éd. Queux de St Hilaire, I, p.309);
2. 1680 «ce qui provoque une sensation comparable à une piqûre» (M
mede Sévigné, Lettres, éd. M. Monmerqué, t.IV, p.326); 1585
voix pointue «désagréable» (
N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, II, p.105); 1931
parler pointu (
A. Brun, Le Français de Marseille ds
FEW t.9, p.578a);
3. ca 1465
justice [...] aigre et pointue «dure, sévère» (
Georges Chastellain, Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t.IV, p.324, l. 6); 1651 «d'une personne susceptible, pointilleuse» (
Scarron, Virgile travesti, VI, 202);
4. 1723 «style caractérisé par l'abus de pointes» (
J. B. Rousseau, Ep., I, I ds
Littré). Dér. de
pointe*; suff.
-u*.