POINDRE, verbe
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
puindre «piquer, éperonner (un cheval)» (
Roland, éd. J. Bédier, 3547 −1688,
Miege, ne subsiste que dans le proverbe
oignez vilain il vous poindra (att. dep.
Rabelais,
Gargantua, éd. Calder, Screech, XIII, 91);
2. 1160 «faire souffrir» (
Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 1203: Amors la
point); 1188
poignans «qui blesse, qui fait souffrir» (
Florimont, 9099 ds T.-L.);
3. 1174-80 intrans. «commencer à paraître» (
Chrétien de Troyes,
Perceval, éd. W. Roach, 7569: Ceux qui n'ont barbe ne guernon Et cent autres qui barbes
poignent). Du lat.
pungere (de
punctum «piqûre», v.
point) «piquer» et «faire souffrir, tourmenter».