PODIUM, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1545 archit. «degré supportant une rangée de colonnes; stylobate» (
Serlio Sabastiano,
Reigles generales de l'Architecture [
...]
selon la doctrine de Vitruve, trad. fr., Pieter Coekke van Aelst, Anvers ds
Cah. Lexicol. t.19 1971, p.101: le paraxette, nommé de Vitruve
Podium, sera d'une grosseur de coulomne), attest. isolée, repris au
xviiies. 1765 (
Encyclop. t.12);
b) 1765 antiq. romaine «partie des amphithéâtres et des cirques réservée aux sénateurs et magistrats» (
ibid.);
2. ca 1910 «actuellement, plancher surélevé, estrade généralement de faibles dimensions» en partic. sports (d'apr.
Pt Rob.);
cf. 1962
monter sur le podium (
Rob.). Empr. au lat.
podium «mur très épais formant une plate-forme autour de l'arène de l'amphithéâtre, et sur lequel se trouvaient plusieurs rangs de sièges, places d'honneur», également terme d'archit. «panneau d'appui, console» (v. sens 1 a); lui-même empr. au gr. π
ο
́
δ
ι
ο
ν «petit pied» dimin. de π
ο
υ
́
ς, π
ο
δ
ο
́
ς «pied».