POCHETER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. a) Av. 1608
pochetée «contenu d'une poche, d'un sac» (
La Taille,
Corrivaus, V, 5 ds
Hug.), empl. isolé; de nouv. 1906
(Pt Lar.); b) 1610 [éd.]
pocheté «(fruit) qui a séjourné dans la poche pendant un certain temps» (
L. Guyon,
Div. Leç., p.236 ds
Gdf. Compl.); 1690 trans. «laisser quelque temps dans sa poche» (
Fur.);
2. a) 1876
pocheté subst. «niais, imbécile» (
Richepin,
Chans. gueux, p.137: tas d'
poch'tés); 1881
pocheté adj. «qui a l'esprit obtus» (
Id.,
ibid., p.289); 1915
pochetée subst. «personne stupide, imbécile» (
Benjamin,
Gaspard, p.29);
b) 1877
pochetée «bêtise» (
Darm., p.94); 1883
en avoir une pochetée «être très bête» (
Delvau Suppl.);
3. 1903
pochetée «grande quantité»
(Nouv. Lar. ill.). Dér. de
poche1*; suff.
-(et)ée (
-é*); dés.
-(et)er; pochetée «bêtise» est prob. issu de «(pleine poche de) bêtise» (
Bl.-
W.1-5).