PLANTEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist.1. a) 1
erquart
xiiies. [mss fin
xiiies.]
plantator, var.
plantaour «celui qui plante» emploi métaph. (
Renclus de Molliens,
Charité, éd. A.-G. Van Hamel, CXCI, 12); fin
xiiies.
plantierres «celui qui établit, qui fonde (une institution)» (
Jean de Meun,
Trad. Lettres d'Abélard, B.N. 920, p.148 ds
Gdf. Compl.);
b) 1365 fém. au propre
planteresse «celle qui plante» (
Exécut. testam. de Jehan de Berne, courtilleur, Arch. Tournai ds
Gdf.); 1427 au propre
plantheur (
Compte d'ouvrages, A. Tournai ds
Gdf. Compl.,
s.v. plantage);
2. 1667 «exploitant d'une plantation (aux colonies)» (
Du Tertre,
Hist. gén. des Antilles, Paris, Th. Tolly, t.1, p.463). 1 dér. de
planter* (suff.
-eur2*),
cf. aussi le lat.
plantator employé métaphoriquement en lat. chrét. (
Blaise Lat. chrét.) à rapprocher des emplois rangés sous 1 a; 2 empr. à l'angl.
planter, de même orig. que 1, att. en ce sens dep. 1619 (
Americanisms).