PLANQUER, verbe
Étymol. et Hist. 1790 «cacher» (
Le Rat du Châtelet, pp.16-17); 1821 (
Ansiaume, Arg. bagne Brest, f
o13 r
o, § 350:
Planquer/cacher/ [f
o13 v
o, § 375:
se planquer]); 1922 subst.
planqué «celui qui est affecté à un poste à l'abri des risques des combats» (
Montherl., Songe, p.81). Altération de
planter* au sens arg. anc. «mettre, cacher» (1455,
Villon, Ballades en jargon, éd. A. Lanly, I, 21, VII, 28;
cf. aussi l'angl.
to plant «cacher [de la marchandise volée]» dans l'arg. des voleurs [
NED] et le m. fr.
plant «faux lingot»,
planteur «celui qui écoule de faux lingots», 1455
Jargon des Coquillars, éd. M. Schwob ds
Mém. de la Soc. ling. de Paris, t.7, p.179 et 180), peut-être par un croisement avec
plaquer* «appliquer, mettre».