PLANCHER1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) α) Ca 1150 «sol de la pièce, constitué d'un assemblage de bois assez rudimentaire» (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5918);
β) ca 1170 «ouvrage qui, dans une construction, constitue une plate-forme horizontale au rez-de-chaussée, ou une séparation entre deux étages» (
Rois, éd. E. R. Curtius, p.124);
γ) 1529 [éd. 1531] (J.
Parmentier,
Exhortation, 66 ds
OEuvres poét., éd. Fr. Ferrand, p.93: à pied ferme, sur le
plancher aux vaches); 1548
plancher des vaches (
Rabelais,
Quart Livre, XVIII, 72, éd. R. Marichal, p.105);
b) ca 1165 «étage d'une maison» (
Troie, 1178 ds T.-L.);
c) 1442 «partie inférieure du plancher, plafond» (
Journal d'un bourgeois de Paris, éd. A. Tuetey, p.366);
2. a) 1812 anat. «paroi inférieure» (
Mozin-
Biber);
b) 1886 géol. (
Lapparent,
loc. cit.);
c) 1891 «sol, paroi inférieure d'un véhicule» (
Huysmans,
Là-bas, t.1, p.49); 1956
rouler au plancher (d'apr.
Esn.); 1965
le pied au plancher (
L'Équipe,
loc. cit.);
3. a) 1958 «niveau minimal, seuil inférieur» (
Romeuf);
b) 1963 appos.
prix plancher (
Lar. encyclop.). Dér. de
planche*; suff.
-ier*,
-er.