PLAIE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1100 «blessure» (
Roland, éd. J. Bédier, 2173); 1563 «lésion sur l'écorce d'un arbre» (B.
Palissy,
Recepte, 37 ds
IGLF); 1653
plaies et bosses (
Scarron,
Virgile, VIII ds
Littré); 1835
mettre le doigt sur la plaie (
Ac.);
2. 1176-81 «cicatrice» (
Chrétien de Troyes,
Chevalier lion, éd. M. Roques, 2904);
3. 1176-81 fig. «blessure de l'amour» (
Id.,
ibid., 1377); 1672 fig.
rouvrir les plaies «renouveler une douleur» (
Flechier,
Oraison fun. Duc. de Montausier, éd. abbé Migne, t.23, 1051);
4. ca 1155 fig. «ce qui porte préjudice» (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 540); 1274
les plaies d'Égypte (
Grandes chroniques de France, éd. J. Viard, IV, 269); 1798
plaie d'argent peut guérir (
Ac.); 1812
plaie d'argent n'est pas mortelle (
Mozin-
Biber);
5. 1888
une plaie «personne ou chose insupportable» (
Courteline,
Train 8 h 47, I, 2, p.20). Du lat.
plaga «coup, blessure».