PLAFOND, subst. masc.
Étymol. et Hist.A. 1. a) α) 1546 archit.
platfons (J.
Martin,
Discours du Songe de Poliphile, trad. de Fr. Colonna, 87 r
ods
Cah. Lexicol. t.19, 1971, p.101); 1558
plafond «
id.» (
Doc. ds L.
Laborde,
Comptes des bâtiments du roi, t.1, p.356);
β) 1866
avoir un hanneton dans le plafond «être fou de quelque chose ou de quelqu'un» (
Delvau, p.200); 1867
avoir une araignée au plafond «déraisonner» (
Almanach du Hanneton ds
Larch. 1872, p.198);
b) 1639 peint. (
Poussin,
Collection de Lettres, Lettre de Noyers à Poussin, 14 janv. ds
Littré);
2. a)
α) 1883
plafond de nuages «amas de brouillards» (
Brachet,
Dict. du patois savoyard ds
Esn. 1956);
β) 1916 météor. (
Fantasio, 15 août ds
Esn. Poilu);
b) 1916 aéron. (
Matin, 24 oct.,
ibid.);
3. fig.
a) 1926 «maximum qu'on ne peut dépasser» (
Le Miroir des sports, 21 juill., p.95c ds
Quem. DDL t.17);
b) α) 1932 écon. «maximum de billets que la banque peut émettre eu égard à la couverture en numéraire» (
Lar. 20e);
β) 1941
crever le plafond des prix (
L'OEuvre, 10 mars);
c) 1963 Sécur. soc. (
Reynaud,
loc. cit.).
B. 1. 1690 (
Fur.:
platfonds, se dit aussi de la saillie de la corniche qu'on appelle autrement sofit);
2. 1817 «le fond d'un bassin, d'un réservoir, sa plate-forme, son aire» (
Coppeau,
De la compagnie des Alpines, p.219 ds
Littré). Comp. de
plat1* et de
fond*.