PLÉONASME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1610 (P.
Coton,
Institution catholique, I, 49 ds
R. Philol. fr. t.43, p.131). Empr. au b. lat. gramm.
pleonasmus, -i «
id.» (
ves.), du gr. π
λ
ε
ο
ν
α
σ
μ
ο
́
ς «
id.», d'abord «surabondance, excès», dér. de π
λ
ε
ο
ν
α
́
ζ
ω «être surabondant, amplifier», de π
λ
ε
́
ο
ν neutre de π
λ
ε
́
ω
ν compar. de π
ο
λ
υ
́
ς.
Cf. en m. fr. la forme gr.
Pleonasmos au sens mod., empl. au
xvies. par
Fabri (
Rhetor., l. I, p.192 ds
Hug.) et
pleonasme 1571 (J.
Lebon,
Etymologic. franc. de l'Hetropolitain, f
o4 v
ods
Gdf. Compl.: Nous procopons, syncopons, et apocopons (semble plus de raison) les vocables latins, grecs et estrangers, en les affranchissant, et les rendant quasi tous monosyllabes et
pleonasmes, sine arte et ratione), et au sens «addition d'une ou de plusieurs lettres dans l'intérieur d'un mot» (
Montlyart,
Hierogl., p.344, éd. 1615,
ibid.).