PISTON1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1534
(jouer) au piston sens incertain, prob. «pilon» (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap.20, p.137); 1552 «pilon de mortier» (
Id.,
Quart Livre, éd. R. Marichal, chap.41, p.178);
2. 1662 «pièce cylindrique qui se meut dans un tube, soit pour exercer une pression, soit pour transmettre un mouvement» (
A. Arnaud et
P. Nicole,
La Logique ou l'art de penser, p.339); spéc.
a) 1825
fusil à piston (
Dumas père,
Chasse amour, 3, p.36);
b) 1837 mus. (
Gaz. mus., p.236 ds
Fonds Barbier,
s.v. éolicorde); 1842
cornet à piston (
Hugo,
Rhin, p.84);
3. 1857-59 au fig. arg.
avoir du piston «être aidé par des influences, des protections» (d'apr.
Titeux,
St-Cyr, p.401);
4. 1874 p.méton.
id. piston «lycéen candidat à l'École Centrale» (d'apr.
Esn.). Empr. à l'ital.
pistone, att. au sens de «pilon de mortier» dep. 1462 (d'apr.
DEI), dér. de
pistare «broyer» (
piste*;
cf. pistou).